Le 20 octobre la chapelle clôturait la saison 2017 par un concert très attendu puisque la salle était comble, du jamais vu, avec plus de 60 réservations attribuées.
Crébassa project présentera, lors de ce concert, son nouvel album, Nature, au sein des sculptures d'Anne Crébassa .
Avec ce nouvel opus, Crébassa Project rend hommage avec poésie et humour à la Nature. En parlant de la Terre, ces compositions originales questionnent la destinée de la race humaine : « Les voies
de l’homme » et « Nation » constatent les difficultés à accepter l’autre et ses différences, et « Mars ! » exprime l’antagonisme entre évolution et destruction des sociétés contemporaines. Avec «
Ma lave, mon volcan » et « Malistone », nos origines tribales sont questionnées, et « Âmes sonores », « Ombre et lumière » et « Himiko » nous interrogent sur ce qui nous conduit : le cœur ou la
raison ? « La danse de l’eau » rend hommage à l’une des principales sources de vie, qui soigne, apaise ; et annonce une perspective heureuse pour l’homme dans le futur. Enfin, « Chanson
pour Hugo » est un doux hommage aux enfants, forces vives et avenir de la race humaine…
Une musique originale, pleine d’énergie, de poésie, où se mêlent accents ethniques, groove, jazz et chanson française.
https://youtu.be/1D81jI42n4k
10 artistes sur scène:
Chant : Amélise M'Sahel, Bass Dramé ,
Guitare :Michel Prandi,
Contrebasse : jphy Cazenove
Percussions : Eric durand
Batterie: fred girard
Georges Crébassa: Saxophones, flûte, voix, électronique ;
Anne Crébassa : sculptures .
> Tarif 10, et Reduit 8€, enfant gratuit jusqu'à 12 ans
Reservations conseillées au 0616065191
Exposition des peintures de Sylvie Dedet, musique : Aldo Romano - Paolo Fresu - Dreams and Waters
Sylvie Dedet se consacre exclusivement à la peinture depuis trois décennies. Cette exposition est pour elle l’occasion de faire le point sur son itinéraire pictural et sur l’évolution de son univers et de son expression. Ses sujets privilégiés restent la nature, les paysages, les saisons, les natures mortes... la constance de ces choix ne l’a toutefois pas empêchée d’explorer sans cesse de nouveaux horizons.
Particulièrement passionnée par les recherches concernant les résonances chromatiques, sa palette n’a cessé de se transformer, d’évoluer en fonction des nécessités intérieures. Son itinéraire peut ainsi rappeler celui décrit dans l’art des icônes, culture de «l’œil intérieur» et de «l’amour de la beauté», de la technique basée sur le savoir et la patience. La couleur n’est pas seulement l’effet de la lumière sur une surface et une matière, c’est aussi et peut-être surtout, en tout cas pour Sylvie Dedet, l’expression d’un sentiment, d’une vérité intérieure, d’un état physique et psychologique. Ainsi pour Sylvie, le voyage dans l’univers de la couleur s’est-il effectué au tout début sur le continent du vert, couleur par excellence de la plénitude de la nature en été, symbolise l’immobilité, la disponibilité et donc la période de l’apprentissage. Elle s’est ensuite penchée sur l’univers du jaune qui peut porter en lui une exaspération et pourrait dépasser les limites, mais qui chez Sylvie est apaisé par sa tendance à la dorure, symbole de la spiritualité et de la connaissance. Dans son itinéraire, elle a ensuite confié ses émotions au rouge qui concentre en lui énergie et intensité, qui est force et action. Elle a enfin rencontré le bleu qui représente pour elle l’aérien, le léger, le céleste. Toutes ces couleurs sont, dans le travail de Sylvie Dedet savamment agencée et longuement réfléchies en harmonies et contrastes. En compensation à ce travail méticuleux, Sylvie se livre à ce qu’elle appelle des «presque collages», allusion aux «presque poèmes» de Roberto Juarroz, exercice ludique à la pratique aléatoire et spontanée, comme une récréation parallèlement au travail obstiné. L’exposition présentera entre autre, les deux aspects de cette démarche. Sylvie Dedet a élaboré un univers personnel mi-naïf mi-savant dans lequel chacun peut se projeter à sa guise en toute quiétude pour le plaisir des yeux, du cœur et de l’esprit.
M. P.
CONCERT AFFAIRE ANATOLE SAMEDI 23 OCTOBRE 2017
La chapelle a fait salle comble pour ce concert de fin de saison, plus de quatre-vingt personnes sont venues applaudir la pétillante Magali Barcelo, visiblement très heureuse de se produire chez elle devant beaucoup de ses proches et de ses amis. Accompagnée par ses excellents musiciens, Nicolas Martin au piano, Fred Geniet à la guitare et Patrick Torreglosa au saxophone, elle a fait vibrer un public conquis et enthousiaste avec les rythmes chaloupés d'un jazz au tempo vif et chaleureux.
Samedi 23 septembre à 21h
Jazz : L'Affaire Anatole
Entrée : 10 euros
L'Affaire Anatole distille avec chaleur et élégance une musique festive et raffinée, dans la grande tradition du Swing et des standards du jazz.
Pour le clin d’œil, l’Anatole est une figure harmonique et rythmique que l’on retrouve très souvent dans le Jazz. Popularisé en particulier par Georges Gershwin dans «I got Rythm», les
américains l’appellent «Rythm Changes».
L'Affaire Anatole c'est avant tout une bande de complices musiciens passionnés de jazz, qui vous communiquent leur plaisir à jouer cette musique populaire et savante à la fois.
L'Affaire Anatole vous invite au voyage, de Broadway à Saint Germain des Prés, du Brésil aux rives du Mississippi à travers les standards de jazz, les bossas-novas, et les chansons
françaises jazz qui constituent son large répertoire.
L'affaire Anatole, c'est aussi l'affaire de :
Magali Barcelo, chant et ambiance garantie
Frédéric Geniet, guitare magie des accords
Nicolas Martin, piano, élégant et cool
Patrick Torreglosa le saxophone du "professeur"
Voir vidéos
Samedi 16 septembre à 21h
Théâtre : "Le Crépuscule des Bons Hommes"
Participation libre & consciente
Samedi, l'affluence prometteuse était au rendez-vous pour une première à La Chapelle des pénitents "au théâtre ce soir".
Les décors se prêtaient naturellement à la thématique proposée sur la fin d'une époque pleine de mystères et de rebondissements.
Dans cette ambiance froide et feutrée à la fois, Bruno Such l'auteur Fabreguois nous a conté l'histoire "du dernier des cathares"...
Entre ce "dernier" et cette première pièce de théâtre à La Chapelle, tous les ingrédients d'une délicieuse soirée étaient au rendez-vous culturel.
La saison se poursuit, de très belles affiches sont programmées.
J-P L
Par la compagnie "Excèthéâtre"
Thriller historique médiéval sur le tout dernier Parfait cathare Guilhem Bélibaste, homme tourmenté qui va montrer qu’affronter le monstre des contradictions, des compromissions et de l’amour est
parfois plus dur qu’affronter la mort.
San Matéo, Catalogne, automne 1320. Guilhem Bélibaste est un jeune prédicateur cathare, un "Parfait", vivant avec une petite communauté d’exilés ayant fui l’inquisition. Il porte tant bien que
mal le fardeau de cette mission, avec une foi tiraillée et hasardeuse. Un étrange cordonnier connu sous le nom d’Arnaud Baille, l’approche et s’invite dans la petite communauté cathare en
apportant une nouvelle qui va flatter son besoin pathologique de reconnaissance : il est le tout dernier. Les autres ont été arrêtés et condamnés au bûcher...
Pièce écrite par Bruno Such
Mise en scène : Patrick Sage
Comédiens
Bruno Such, Aurélie Maes, Tinou Lambert, Gérard Lambert, Camille Caumes, Valérie Rinaldi, Marc Perez
Le GRAC (Groupe de recherche dans les Archives de Cournonterral) présentera son livre "COURNONTERRAL" samedi 9 septembre de 10h à 12h à l'Hôtel de Ville. Les personnes ayant réservé le livre pourront le retirer sur place.
Lecture de textes de Christine BUSSO par Marie d'EPIZON lors du vernissage
"Une intense émotion au choeur de la Chapelle lors du vernissage de l'exposition...
Marie d'Epizon, "la merveilleuse Marie" écrit un critique, lit des extraits de lettres de Christine...
Marie est chanteuse (Brassens, Barbara, son propre répertoire), une chanteuse au charme fou. Voix limpide. Gestes simples et naturels.
Symbiose avec son public qui se laisse emporter avec bonheur.
Lorsque Marie lit, elle vit intensément ce "je" qui émaille les lettres. Le public écoute, silencieux, médusé... Soudain, d'une façon fugitive et troublante, Marie semble incarner Christine... Le silence se prolonge un moment, intense et bouleversant... Puis fusent les applaudissements.
Merci Marie !"
EXPOSITION CHRISTINE BUSSO DU 25 JUILLET AU 3 SEPTEMBRE 2017 Musique : Tingvall Trio (Cirklar)
MARIE-CLAUDE BUSSO PRESENTE LES OEUVRES DE SA FILLE CHRISTINE (extrait)
"Je veux une peinture qui apaise et qui console, moi et les autres".
Christine BUSSO n’a jamais exposé de son vivant, exigeante et opiniâtre, elle estimait que son
travail n’était pas abouti : « Je continue à travailler et espère pouvoir un jour montrer des résultats enfin aboutis » (mars 1993). Elle continua ainsi à perfectionner sa vision et son art dans
la solitude et les difficultés. Mais en décembre 2008, elle succombe suite à cette maladie que l’on dit longue et douloureuse. Sa mère découvre alors soigneusement classée, archivée et commentée
une oeuvre aboutie, originale et surprenante. Depuis Marie-Claude Busso ne cesse de présenter en divers lieux, de préférence chargés d’histoire et de spiritualité, les peintures et les
sculptures, témoignage d’une rare sensibilité et d’un véritable talent : «il me semble que mon devoir ... est de montrer l’oeuvre de ma fille en accompagnant ce dévoilement de ses mots à elle :
beauté, consolation, lumière.»
«C’est une œuvre étrange et inédite que celle de Christine Busso, disparue à l’âge de 41 ans... Son œuvre au raffinement initiatique a pris naissance dans le labeur, le silence et la solitude.
Loin des modes et des rumeurs du monde, elle travaille sans relâche, acharnée, passionnée et concentrée sur son univers intérieur, onirique et merveilleux. Selon ses propres mots, elle aspire à «
voir les images s’alléger, les couleurs atteindre une pureté minérale ». Elle ne vit alors que pour sa peinture. La quête d’une alchimie surréalisante des couleurs et des textures est sa seule
nourriture spirituelle.» (Mario Guastoni dans la revue LIGEIA)
Calmement mais sûrement, Sougata Roy Chowdhury a entraîné le public réuni ce vendredi 30 juin vers des rivages paisibles et enjoués. Solidement secondé par Julien di Maiolo aux tablas, Sougata au sarod, instrument particulièrement complexe par sa forme et subtil par ses sonorités, a enchanté ce public de ses volutes sonores magiques et incandescentes qui ont si bien résonné dans le choeur de la chapelle et si bien raisonné dans le coeur de chacun.
M. P.
Des spectateurs nombreux malgré une offre pléthorique de manifestations en tout genre dans les environs, des spectateurs attentifs et bienveillants malgré la chaleur ambiante, ont partagé avec l'ensemble GUITARES PLUS un concert tout en élégance et dextérité. Le plaisir de jouer un répertoire varié mais cohérent et l'acoustique parfaite du lieu se conjuguèrent pour faire de cette soirée une réjouissance calme et sereine en ces temps agités.
M.P.
Sougata Roy Chowdhury est considéré comme le plus talentueux joueur de sarod de sa génération. C’est à l’âge de dix ans qu’il a été initié à cet instrument par Ustad Dyanesh Khan fils du grand maître du genre, Ustad Ali Akbar Khan. Instrument lourd et complexe avec ses vingt-cinq cordes métalliques, le sarod rivalise avec le sitar dans l’interprétation des râgâs, tout en étant beaucoup plus sonore. Sougata Roy Chowdhury de passage dans la région et séduit par la chapelle des pénitents, nous propose un récital impromptu, en solo et en acoustique, en toute simplicité dans le cadre sympathique de la chapelle des pénitents qui saura de toute évidence mettre en valeur toute la poésie de cette musique traditionnelle indienne et toute la science et la dextérité de cet artiste rare.
M. P.
Guitares Plus est née en 1999 du désir de produire de la musique pour ensemble de guitares classiques. Devenue association loi 1901 en 2001, elle porte activement un répertoire éclectique allant de la musique baroque et classique aux chansons populaires contemporaines, en passant par le répertoire sud-américain et le jazz. Actuellement, le groupe réunit cinq guitaristes et un violoncelliste; la direction musicale est assurée par Luca Cipelletti et les arrangements sont de la main de Philippe Paviot. Basé sur la commune de Juvignac, Guitares Plus propose régulièrement des concerts, souvent dans les églises de la région.
Dans un répertoire varié allant du classique au jazz en passant par la musique populaire, les guitaristes et le violonceliste partagent leur plaisir dans des arrangements originaux et les livrent généreusement et talentueusement à leur public. De sons et de cordes, de rythmes et d’harmonies, GUITARES + nous proposent un récital tout en grâce et subtilité.
"On ne va nulle part si l'on ne sait pas d'où l'on vient" a écrit Joseph Boyden. Cette maxime est probablement ancrée profondément dans les convictions de Louis Secondy, chercheur et écrivain fécond sur l'histoire locale. De l'histoire, il retient surtout les faits et gestes, modes de vie, culture et savoir-faire des gens humbles, du peuple dirions-nous. Ce sont eux, en fait, qui font l'histoire, même si parfois leurs traces sont souvent occultées dans les ouvrages de référence. Ainsi son propos sur l'histoire des villages de l'Hérault, à travers, essentiellement, les transports et l'éducation a pu être partagé par un public attentif lors de la conférence du 10 juin.
"Les chants désespérés sont les chants les plus beaux" écrivait Léo Ferré. Mais l'indignation, qui est à l'opposé de la désespérance, puisque refusant la résignation et prônant contestation et révolte, a pu inspirer de très belles rimes à quelques auteurs en délicatesse avec l'ordre établi. Tom Torel nous en a offert un florilège en hommage à Stéphane Hessel, cette grande figure de la résistance qui a hissé l'indignation au rang de vertu cardinale. Des chansons que Tom Torel nous a passé comme on passe un relai, de sa voix chaude et puissante, sous des rythmes variés, de la confidence à la vivacité, pour un concert généreux et réconfortant dans sa verve humaniste et éclairée. M. P.
Présentation du livre "COURNONTERRAL" par le GRAC Aboutissement de plus de 10 ans de recherche dans les archives communales et départementales, d’enquêtes, de témoignages recueillis auprès de la population, de collecte de documents et de photographies.
Entrée libre
De la révolution à la guerre de 14-18, les villages de notre département n’ont guère changé. Au début du XXème siècle, l’Hérault ne comptait que 480 000 habitants et 340 communes dont 41
seulement rassemblaient plus de 2000 habitants, et de ce fait étaient considérées comme des villes. Mais c’est au cours du XXème siècle que ces villages ont le plus évolué.
«Au cours du siècle passé, la vie dans les villages héraultais bénéficie d’une vie moins trépidante qu’aujourd’hui. C’est une existence rythmée par les saisons, identique d’une année sur l’autre.
On ne voyage pas, on ne se déplace pas pour son travail. La vie familiale est stable, avec moins d’imprévus. Elle est plus rassurante, moins stressante. On se marie dans son village ou dans le
bourg voisin, avec des gens que l’on connaît. On fait souvent le même métier que son père, on le maîtrise donc très jeune. Et si l’on veut changer, les possibilités sont larges car le chômage est
inexistant. La vie des villageois est par essence proche de la nature...» C’est bien évidemment la description d’un monde révolu que nous exposent Louis Secondy et Hubert Delobette. A travers
l’architecture, les structures sociales et familiales, l’éducation, la religion, les modes de transport, l’économie -essentiellement la viticulture, les successives migrations de population, la
vie politique... ils nous montrent ou nous rappellent comment s’organisait ce monde villageois et comment il a évolué jusqu’à nos jours. Un siècle d’histoire locale passionnante et admirablement
illustrée.
M. P.
L’indignation suffit-elle à inverser l’ordre établi dans l’espoir d’un monde plus juste et plus raisonnable ? Stéphane Hessel le croyait. Lui qui, engagé dans la Résistance, avait suivi les
travaux du Haut Conseil National de la Résistance et l’élaboration du programme des «Jours heureux», programme révolutionnaire qui nous a légué tant d’acquis sociaux, que les politiques
néolibérales s’appliquent à présent à défaire méticuleusement. Lui qui avait participé aux débats agitant l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui sera proclamée en
1948 à Paris et dont le «pragmatisme» des politiques actuelles tendent à s’éloigner discrètement. D’où ce regain d’indignation et du refus de la résignation, de cet engagement dans la résistance
citoyenne... Mais aussi de colère et de révolte.
Tom Torel convie pour son spectacle tout un cénacle de belles plumes exerçant leur talent dans
l’insoumission et la subversion. Certains sont passés à la postérité, tels Brassens, Prévert, Ferré... D’autres, quelque peu oubliés, comme François Béranger, inhumé au cimetière de Castelnau le
Lez, ou Gustave Nadaud, ou moins connus comme le poète turc Nâzim Hikmet, mais tous ayant à coeur de se dresser contre les injustices, de chanter haut et fort leur foi dans l’humain, avec courage
et lucidité. C’est donc un spectacle pas du tout anodin que propose Tom TOREL, un spectacle dans lequel les mots et les notes, choisis avec soin, sont au service d’un message d’espoir et de paix.
Seul en scène, Tom TOREL, engagé et enchanteur, nous entraîne tout en douceur dans son univers poétique et musical.
M. P.
Exposition Victorine FOLLANA du 25 mai au 5 juin
"Peindre c'est se découvrir"
Voir en page "La galerie- Les expositions"
Jeune Goinfre, le duo formé par Fabrice Brusson (chant, guitare-basse et percussions) et Mike Katin (guitare) nous rappelle, avec leur dernier disque, “Enivrez-vous”, à la modernité de Charles Baudelaire. Avec dix-neuf titres, tirés des Fleurs du Mal ou des Poèmes en Prose, ils nous prouvent que le lyrisme de Baudelaire peut très bien s’accommoder de la guitare électrique et des rythmes énergiques et soutenus. Dans une diction parfaite, claire, avec juste ce qu’il faut d’intonation suggestive sans être incantatoire, Fabrice nous offre ces magnifiques textes dans un écrin de modernité renouvelée. Pour ceux qui se souviennent avoir découvert Baudelaire grâce aux mises en musique de Léo Ferré, dans les valses tristes et les tendres mélodies, c’est une bien agréable surprise de se laisser emporter sous d’autres harmonies dans l’univers baudelairien. Chaque texte est empreint d’une ambiance musicale particulière collant au thème et au style. Jamais reconnu de son vivant, n’ayant publié qu’un seul ouvrage, Les Fleurs du Mal, en 1857, qui restera interdit officiellement jusqu’en 1949, ce n’est que plus tard qu’il sera admiré pour la richesse de son style ainsi que pour la révolte contre l’ordre établi qu’il a incarné. Et c’est sans doute aussi pour cela qu’il nous parle encore tout auréolé une étrange modernité.
M.P.
La soirée sera dédiée à Raphaël KLEWETA à qui Fabrice BRUSSON a consacré une chanson. Raphaël avait exposé pour la dernière fois à la chapelle en compagnie de Benoît PUECH du 4 au
12 décembre 2015. Il nous a quitté en date du 30 avril 2016. Depuis 1990 il avait exposé à plusieurs reprises à Cournonterral et nous sommes nombreux à l’avoir côtoyé, à avoir apprécié son
immense talent et la sympathie qu'il inspirait. Nous lui rendrons donc hommage en présentant une mini expo de ses oeuvres que nous aurons pu réunir et de quelques photos témoignant de ses
passages à Cournonterral.
M.P.
Malgré les soucis techniques dus au mauvais fonctionnement de la sonorisation et les perturbations inhérentes au bon déroulement du récital, Saswat Joshi nous a illuminé de sa grâce et de la poésie profonde qu’inspire son art. Quand le corps tout entier participe à de telles expressions, du visage, aux mains, aux pieds pour un tel éventail de sentiments, le spectateur ne peut être qu’ébloui par tant de science et de sensibilité. Et si le son a fait parfois défaut, nous devons à Saswat un moment intense dans le quasi silence que venait ponctuer simplement la voix de Sandrine qui semblait lui donner la réplique, lui dans la danse, elle dans la parole. Pour son second passage à la chapelle, Saswat aura à nouveau conquis un public par sa maîtrise, son élégance et sa délicatesse.
M.P.
CONCERT DE HERVE TIREFORT
VENDREDI 5 MAI
Spectacle très apprécié par une cinquantaine de spectateurs. Spectacle de qualité avec une certaine fraîcheur malgré " le poids des ans" du répertoire, Hervé Tirefort a su avec un côté tantôt nostalgique tantôt gai, rafraîchir tout ça avec grande maîtrise, et beaucoup de talent, l'humour et la joie étaient au rendez vous.
J-P L
Vendredi 5 mai à 21h
Concert au piano fantaisie
BRASSENS TRENET LAPOINTE
Hervé Tirefort offre un regard croisé sur le répertoire
de trois monstres sacrés de la chanson :
Georges Brassens, Charles Trenet et Boby Lapointe.
Trois styles, trois univers…
Un régal.
Un concert cuisiné au piano par un artiste respectueux.
Entrée libre - participation au chapeau
Auteur compositeur lui-même, Hervé Tirefort se fait aussi avec respect et talent l’interprète de ses illustres prédécesseurs. Croisant les textes choisis en fonction de plusieurs thèmes de Trenet, l’initiateur de la chanson à texte poétique, de Brassens l’orfèvre et ciseleur de rimes et de Bobby Lapointe le jongleur de mots et trafiquant d’images, Hervé Tirefort crée un spectacle fort en mots et rythmes. Seul en scène, virtuose du clavier, il nous donne à déguster quelques perles de cette poésie populaire et savante que porte un certain courant de la chanson française.
M. P.
Malgré le peu d’affluence le concert partagé avec le groupe HUM fut une très belle soirée. Les musiciens Aimé Brees, Vincent Crépin, Christophe Montet et Yannick Laurent ne se sont pas laissés
décourager par le faible nombre de spectateurs. Le public clairsemé fut rapidement conquis par la qualité de la prestation. Il a pu apprécier une musique tantôt mélancolique, tantôt bercée
d’allégresse, toujours servie généreusement par quatre musiciens de haut niveau, complices et visiblement heureux de se retrouver ensemble sur scène. Avec humour et précision, Aimé Brees a
présenté les textes poétiques de Jean-Yves Royer, chansons gouleyantes dans la saveur de la langue occitane.
Il est à souhaiter que HUM renouvelle ce concert à une date plus favorable devant un public plus fourni qui saura apprécier, nous n’en doutons pas, cette musique métissée, cette poésie puissante
et spontanée et l’efficace présence scénique de ces quatre musiciens et chanteur.
M. P.
Avec un son résolument électrique et groovy Hum disperse à tout vents la poésie occitane contemporaine dans un concert
poético-narratif débridé. A la frontière entre rock, jazz et world musique, les compositions de leur nouvelle création dévoilent un univers singulier teinté de mythologie et de croyance
populaire. Cupidon transforme l'amoureux en hérisson, le Faune attend son heure...
Créé en 2009 dans l'Hérault, Hum véhicule un exotisme original : un chanteur clarinettiste occitaniste d'origine belge,
un percussionniste cévenol passionné de musiques orientales, un guitariste du chnor partagé entre rock et ragga indien. Un bassiste nomade féru de musiques du monde les rejoint en
2011.
Avec « Saturnin etc », Hum raconte une grande histoire avec mille petites anecdotes, fait entendre un son avec toutes ces
influences qui bouleversent les musiciens d'aujourd'hui.
Le groupe Hum explore un axe de composition qui flirte avec les musiques du monde, le jazz, les musiques traditionnelles.
Cette démarche séduisante sur le papier, nécessite une recherche de fond pour offrir au public une musique « actuelle » de qualité. Ce chantier des nouvelles musiques du monde pose aux musiciens
des questions techniques. Par exemple celles concernant les mélanges des timbres d'instruments qui n'ont pas souvent dialogué ensemble. Quel rôles peut on confier à ces instruments qui se
frottent à des compositions éloignées de leur répertoire traditionnel. Ces questions, parmi d'autres que nous ne soulèverons pas ici, occupent les musiciens qui abordent ces nouvelles « musiques
du monde ».
C'est le cas du groupe Hum qui crée un répertoire actuel à partir de plusieurs gestes musicaux se
rencontrant.
Hum propose au grand public un concert en langue occitane dans son écrin de musique « actuelle » méditerranéenne. Le groupe
démarche les festivals de musique du monde, musique trad et Jazz. L'accueil du public est enthousiaste dans les différents lieux de programmation qu'ils fréquentent.
Ce livre s’inscrit dans un courant de prise de conscience globale vis à vis de cette idéologie, maintenant reconnue mortifère, qu’est le néolibéralisme. Il s’inscrit également dans le refus du nivellement, de la pensée unique qui voudrait nous imposer une vision prophétique de l’évolution de nos sociétés, du rejet de toute réflexion sur les possibles alternatifs. Ce livre est un ouvrage de combat pour une ligne de refus : non, nos villages ne sont pas condamnés à devenir soit des banlieues uniformisées, soit des déserts économiques, culturels ou autres, non, nos villes n’ont pas à subir mutilations sans respect pour leur histoire, non, le Midi n’a pas vocation à devenir le bronze fesses de l’Europe.
Cette bande de territoire qui s’étend le long de la Méditerranée des Pyrénées aux Alpes, sur une cinquantaine de kilomètres de large jusqu’aux contreforts du Massif Central n’est pas condamnée à être bétonnée et bitumée pour les besoins de la cause touristique. D’autres solutions existent, Philippe Villemus les énumèrent. Elles s’inscrivent dans l’histoire et la culture de ce Midi tant méprisé par les élites parisiennes, en témoignent quelques anecdotes rappelées par l’auteur. Des autres dangers qui menacent l’intégrité de ce territoire, le changement climatique n’est pas le moindre. Il risque en effet d’avoir des conséquences dévastatrices sur le faune, la flore et au bout du compte sur les hommes et les femmes qui le peuplent.
Ce n’est pas à un repli frileux et identitaire qu’appelle Philippe Villemus mais au contraire à une ouverture, en brandissant une culture, un caractère, un langage si précieux car héritiers d’une longue tradition. Face à ces ruptures catégoriques que veulent nous imposer les tenants d’une globalisation totale et sans restriction tant dans les domaines culturels, que linguistique avec la prédominance de l’anglais, que consumériste avec l’uniformisation généralisée, qu’architecturaux dans ses errements absurdes etc...
C’est aussi un réquisitoire pour la transmission, transmission d’une identité mise à mal par les problématiques actuelles, d’une histoire cahotique. la transmission «qui est au coeur de la survie
identitaire pour tout groupe humain». Si le Midi se meurt dans la misère sociale qui le mine, la corruption qui le gangrène, l’incompétence qui le dirige, la pollution qui l’envahit et
d’autres maux non moins considérables, il s’agit d’agir sans délai pour limiter les dégâts, et Philippe Villemus nous donne quelques pistes.
«Midi se meurt, sauvons-le !» de Philippe Villemus aux éditions Le Papillon Rouge
M. P.
C’est un spectacle tout en surprises et variétés qu’a réservé Nathalie Borgomano au public de la chapelle des pénitents de Cournonterral décoré pour la circonstance en théâtre dévoilant toute sa simplicité et son intimité. Certes les spectateurs étaient avertis, l’alliance de l’art lyrique et du «piano du pauvre», pouvait paraître incongrue, elle n’en fût que plus surprenante dans sa puissance et son efficacité. La voix de Nathalie, superbe dans ses moindres vocalises a résonné amplement dans le choeur de la chapelle et dans le coeur des spectateurs tant l’émotion était présente, soutenue tantôt par les notes subtiles de la harpe celtique, tantôt par celles majestueuses du piano à bretelles. Le choix des oeuvres sur le thème de la femme, la femme dans tous ses états, d’âme et de circonstance, a couvert un large éventail, de la chanson populaire à l’air d’opéra, en passant par différentes langues, russes, anglais, yiddish, italien... mais aussi des textes magnifiques comme celui de Anne Sylvestre, «Une sorcière comme les autres» que Nathalie interpréta à capella, dans la semi-pénombre, bouleversante de sensibilité et de puissance évocatrice.
M. P.
Nathalie BORGOMANO, chanteuse lyrique, est aussi multi-instrumentiste. Elle se produit seule en scène, «soliste insolite», dans ce qu’elle appelle des «concerts contés» et où
chaque morceau est interprété dans une atmosphère particulière. Le 8 avril, sur la scène de la chapelle des pénitents de Cournonterral, elle présentera « Femmes… », avec harpe
celtique et accordéon. Des vieilles balades de France aux grands airs d’opéra romantiques, en passant par les pays de la mer et la vieille Russie. Les femmes dans leur cheminement et leurs
amours.
Il y a là des chansons douces, des romances de souffrances et d’amour, des airs d’opéra éternels, déchirants ou délirants, des ballades improbables qui n’en finissent pas, des cabalettes qui
mordent ou griffent. Il y a la délicatesse pour toutes les femmes. Celles qui à force d’attendre en oublient d’exister, celles qui se croyaient aimées, celles qui chantent leur joie et celles qui
chantent pour qu’on ne les entende pas hurler. Celles qui se gourent et trébuchent, se relèvent et rient. Celles qui suivent leur chemin sans jamais croiser leur destin, celles qui cheminent à
l’envers.
Il y a le talent et la tendresse …
Ce n’est pas de la peinture, ce n’est pas exactement de la photo, ce n’est pas de la gravure... Bien que ce soit un peu de tout ça. Les expressions graphiques ont toujours évolué avec les
innovations techniques. La révolution numérique ouvre de nombreuses nouvelles voies dans ces domaines. L’ordinateur peut devenir l’outil privilégié pour la représentation graphique qui ne se
soumet plus à l’exigence de la représentation d’une réalité mais prospecte sur les voies de l’imaginaire et de l’introspection. Jean-Pierre BIGAS a choisi cette piste et l’a même baptisée
«Pictorialité» pour bien la distinguer des autres disciplines et en référence au mouvement artistique né à la fin du XIXème siècle et qui ambitionnait de faire de la photographie une discipline
artistique pouvant rivaliser avec la peinture et la gravure. Pour satisfaire cette ambition deux conditions s’imposaient : intervenir le plus possible et par tous les moyens sur le procédé, et
renoncer à une reproduction mécanique de la réalité pour privilégier une expression personnelle. Les nouveaux outils numériques et informatiques offrent de nouvelles possibilités dans l’évolution
de la photographie comme expression artistique incontestable et riche en virtualité.
Jean-Pierre BIGAS présente sur les cimaises de la chapelle des pénitents de Cournonterral du 17 au 27 mars 2017 ses «Pictorialités», fruits de ses recherches et de son travail dépassant le cadre
de la photographie. L’exposition sera ouverte mercredi, jeudi et vendredi de 16h à 19h, samedi et dimanche de 10h à 12h et de 16h à 19h, et sur rendez-vous
Vous pourrez y découvrir le travail de Jean-Pierre BIGAS et obtenir des éclaircissement sur les procédés utilisés et les effets obtenus.
M. P.
"Après la trêve hivernale, l’association «Les Amis de la Chapelle - Scène & Galerie» établit l’agenda pour les mois à venir. La chapelle accueillera tout un éventail de spectacles et
d’expositions variées dans leurs expressions et leurs interprétations :
En MARS, du 17 au 27 exposition Jean-Pierre BIGAS, «Pictorialités»
En AVRIL, samedi 1er : Groupe HERA, chants séfarades, samedi 8 : Nathalie BORGOMANO, «soliste insolite»,
En MAI : vendredi 5 : Hervé TIREFORT chante Brassens, Trenet et Lapointe, samedi 20 le groupe JEUNE GOINFRE chante Baudelaire.
En JUIN : du 25 au 30, exposition Victorine FOLLANA, peintre expressioniste, vendredi 9 : Tom TOREL, chansons «vivantes», samedi 24 : GUITARES +, cinq guitaristes et un
violonceliste.
Le programme complet est sur le site de l’association : https://sceneetgaleriedelachapelle.jimdo.com/
L’association a tenu son assemblée générale le 14 janvier, à l’issue de laquelle ont été désignés les membres du Conseil d’Administration : Martine LEGRAND, Monique DANDREA, Jacqueline
BOUVIER, Zohra-Fatima IRSANE, Marie MAESTRACCI, Suzanne INGUIMBERT, Jean-Pascal LETARD, Jean-Marc PONS, Michel PUECH.
Le bureau a ainsi été constitué : présidente: Martine LEGRAND, trésorière : Monique DANDREA et secrétaire : Michel PUECH.
La cotisation pour adhérer à l’association est annuelle et d’un montant de 15 euros. Elle ouvre droit à un tarif préférentiel pour les spectacles accueillis à la chapelle."
Avec ce nouvel opus, Crébassa Project rend hommage avec poésie et humour à la Nature. En parlant de la Terre, ces compositions originales questionnent la destinée de la race humaine : « Les voies de l’homme » et « Nation » constatent les difficultés à accepter l’autre et ses différences, et « Mars ! » exprime l’antagonisme entre évolution et destruction des sociétés contemporaines.
Avec « Ma lave, mon volcan » et « Malistone », nos origines tribales sont questionnées, et « Âmes sonores », « Ombre et lumière » et « Himiko » nous interrogent sur ce qui nous conduit : le cœur ou la raison ? « La danse de l’eau » rend hommage à l’une des principales sources de vie, qui soigne, apaise et annonce une perspective heureuse pour l’homme dans le futur. Enfin, « Chanson pour Hugo » est un doux hommage aux enfants, forces vives et avenir de la race humaine…
Une musique originale, pleine d’énergie, de poésie, où se mêlent accents ethniques, groove, jazz et chanson française.
Les artistes::
Amélise M'Sahel, Bass Dramé , Dimoné : chant ;Michel Prandi : guitare ;JPhy Cazenove : basse, contrebasse ;Eric Durand : percussions ;Fred Girard : batterie ;Georges Crébassa: Saxophones, flûte, voix, élèctronique .
Scène & Galerie Chapelle des Pénitents de Cournonterral - penitent.cournonterral@gmail.com
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