Scène & Galerie de la Chapelle

CHAPELLE DES PENITENTS DE COURNONTERRAL


ANIMATIONS 2016


Salon des créateurs samedi 10 décembre 2016

Graphisme de l'affiche : Benoît Puech

Le marché de Noël organisé par Cournonéco et la municipalité aura lieu samedi 10 décembre. e Le salon des créateurs organisé par les Amis de la Chapelle- Scène & Galerie se tiendra samedi 10 et dimanche 11 décembre à la chapelle des pénitents. Le salon sera animé musicalement, samedi à 12h par le groupe "Plan B", guitare-chant, l'après-midi par l'ensemble afro cubain Latopa de dirigé par Jean-Pierre Boistel, dimanche vers midi, chœur vocal de Odile Fargere.




Le GRAC avec la collaboration de

Monsieur Germain Barcelo

fondateur du Rugby club de Cournonterral

à la chapelle des Pénitents

 présente l’exposition sur le rugby de Cournonterral.

 

Exposition de photos anciennes les vendredi 18 ouverte à tous et aux scolaires

de 10h à 12 h et de 13h30 à 18h

samedi 19 novembre 2016 ouverte à tous. de 10h à 18h

 

Un verre de l’amitié vous sera proposé le samedi 19 à partir de 17h.

 

En Décembre, et en partenariat avec la Municipalité ainsi que Cournonéco,  L'Association des Amis de la Chapelle proposera son 1er Salon de Noël .

Celui-ci se tiendra le samedi 10 et le dimanche 11 décembre, de 10 h à 18 h.

 

A cette occasion un appel à candidature est posé auprès des créateurs , que ce soit dans le domaine de la peinture, de la sculpture, ou de l'artisanat exclusivement.

Les places étant limitées à 10 exposants,l’Association se réserve le droit d'examiner les demandes , dans un souci d'originalité, et de diversité.

. La participation aux frais s'élève à 30 E pour les 2 jours.

La rue de la chapelle sera piétonne et animée, le samedi . Des animations musicales , ainsi qu'une buvette et petite restauration agrémenteront le salon.

les candidatures sont à adresser au plus tard, le 15 novembre 2016 à penitent.cournonterral@gmail.com 

 




Michel Puech avait édité en collaboration avec Raphaël Kleweta, des éditions Anima Mundi, quelques livres d’artiste écrits et illustrés par ses soins. C’est à présent sous le titre de «En attendant le faiseur d’ombres» qu’il fait paraître un choix important de textes poétiques. Abordant plusieurs thèmes, oniriques, sociétaux, écologiques, politiques... C’est une poésie qui mêle autant la dérision que la contestation, la contemplation que la réflexion.

 

Le livre est en vente à la galerie pendant l’exposition au prix de 10 euros.
       



MAX BOYER CHANTE LEO FERRE                                        ACCOMPAGNE AU PIANO PAR MICHEL SEGARRA                        VENDREDI 30 SEPTEMBRE a 21h                                                         participation libre

L’oeuvre quasi complète de Léo Ferré se trouve rassemblée dans l’ouvrage dernièrement paru aux éditions Gallimard. Plus de 1600 pages rendent compte de l’oeuvre de celui qui au-delà de l’image de «l’artiste engagé», du «show-man» exceptionnel qui pouvait tenir la scène pendant trois heures tout seul, apparait comme un immense poète au verbe singulier, à l’univers merveilleux. Son fils Mathieu dit de lui : «mon père est pour moi comme un de ces chênes centenaires, majestueux et rares». L’image du plus majestueux des arbres au port élégant et solide, sa longévité et la puissance de sa symbolique dans nombre de cultures est particulièrement bien choisie pour celui qui fut rare dans son écriture, intense dans sa musique, fascinant sur scène.
Les médias ne retiennent souvent de lui que quelques anecdotes sur sa vie, quelques refrains à succès, quelques déclarations intempestives. Alors qu’il y a tant à découvrir dans son oeuvre. Max Boyer, accompagné au piano par Michel Segarra revisitera une partie de ses créations. Si certaines chansons sont incontournables, tant elles font partie à présent du patrimoine culturel, certaines méritent d’être offertes à la découverte du public et Max Boyer s’y applique avec talent et conviction. Léo Ferré a été beaucoup interprété par d’autres avec plus ou moins de bonheur et d’authenticité. Max Boyer fait partie de ces interprètes respectueux et admiratif qui transmet sans effets superfétatoires l’univers unique et particulièrement généreux de celui qui est la référence essentielle dans la chanson française. Le répertoire choisi par Max Boyer intègre quelques collaborations parmi celles nombreuses, qu’a entretenu Ferré avec d’autres auteurs, Verlaine, Baudelaire, Aragon, Baer, Caussimon... Nous imaginons la difficuté de choisir parmi toutes ces créations. Max Boyer et Michel Segarra s’y sont employés avec bonheur pour un spectacle au verbe percutant, à la musique puissante et à l'interprétation juste et captivante.

M. P.

 

 

Illustrations Michel Puech




EXPOSITION                                                                                            peintures dessins gravures                                                              de MICHEL PUECH                                                                              "ailleurs"                                                                                                                du 16 au 25 septembre 2016                                                              Entrée libre tous les jours de 16h30 a 19h30 et le samedi et le dimanche de 10h a 12h et de 16h30 a19h30

Lors du vernissage, Zohra a lu, avec beaucoup de talent, quelques textes de Michel Puech, devant un auditoire particulièrement attentif.


«Débridée ou foisonnante, exubérante... bon nombre de qualificatifs pourraient être employés pour désigner l’imagination dont fait preuve Michel Puech dans ses compositions picturales. Mais il est certain que ces représentations, déroutantes, intrigantes, étranges, ne laissent personne indifférent, tant est puissante leur évocation, tant est présente leur irréalité. Grand admirateur de André Masson, de sa technique et des leçons qu’il a tiré de ses dessins automatiques, Michel Puech a su adapter sa musique intérieure aux harmonies et rythmes subtils hérités des pratiques surréalistes.

C’est en regardant ailleurs et autrement, «là où surgissant du chaos, la vie donne forme, fait sens», qu’il nous propose un univers poétique tout à fait personnel, fantasmagorique et ludique dont la magie s’impose dans la finesse du trait et les harmonies chromatiques.
Comme l’écrit Marie-Lydie Joffre : «L'art de Michel Puech est de la nature de l'esprit, texturé de l'indéfini sans cesse renouvelé de la poésie».»

http://michelpuechloeilagite.jimdo.com/



L’association Scène & Galerie de la Chapelle reprend ses activités au sein de la chapelle des pénitents de Cournonterral. Marie d’Epizon qui s’y est déjà produite pour un récital de chansons de Brassens sur le thème des femmes, viendra, samedi 3 septembre à 21 heures y présenter son nouveau spectacle qui s’articule autour des chansons de son nouveau CD, Bleu Nuit. Ce sont des chansons personnelles, écrites et composées seule ou avec la collaboration de Claude Kintzler. Marie d’Epizon c’est une voix radieuse et limpide, une tenue de scène gracieuse et sympathique, proche du public pour lequel elle se révèle tout en respect et générosité. C’est une voix au service de textes poétiques, et qui manie tour à tour la tendresse, l’ironie, l’espièglerie comme la résistance à certaines dérives de nos sociétés modernes. Mais toujours avec une force tranquille des plus convaincantes. A ses propres textes Marie ajoutera des chansons de Leprest, Brassens, Joyet, Piton. Elle sera accompagnée par Thomas Fontvieille à la guitare et Jean-Pierre Barreda à la contrebasse.

Entrée 12 euros, tarif réduit (adhérents à l’association) 10 euros.
Chapelle des Pénitents, 22bis rue de la chapelle (entre l’Hôtel de Ville et le Temple).
Parking à proximité (Parc du Château Mallet)

Possibilité de réservation au 06 10 08 44 31 ou à la page "contact". Pour toute place réservée, se présenter 20h45.

Marie viendra nous présenter son dernier spectacle qui est le reflet de son CD nouvellement édité, BLEU NUIT

avec Thomas Fontvieille : guitare, piano électrique, synthétiseur,
Jean-Pierre Barreda : contrebasse
Jo Labita : accordéon
Patrick Agullo : cachichis, tamborim

Le bleu nuit à l’absence et la nuit veut du silence. Le bleu se recentre et la nuit s’étale. Le bleu nuit c’est la paix qui doute un peu. Il est propice à la poésie, aux confidences, aux méditations et aux introspections. La nuit prête conseils et le bleu les pare de paix et d'accents confidentiels. Dans sa théorie des couleurs et sa volonté de faire le parallèle entre peinture et musique, Kandinsky assimile le bleu nuit aux sons de la contrebasse. Le bleu est la couleur qui représente l’assurance et le calme, la fraîcheur autant que l’infini. Dans leur collaboration d’écriture, Marie d’Epizon et Claude Kintzler ne font pas de la nuit une absence de lumière et de conscience. Dans l’ambiance bleutée, au contraire, surgissent couleurs, lueurs et réflexions. Les chansons bleues nuit signées Claude et Marie nous promènent tranquillement dans les allées du charme et de l’harmonie, d’une certaine mélancolie bercée de rythmes tropicaux, de valses tranquilles qui percent le silence de la nuit. Marie porte de sa voix limpide la révolte explicite mais sans colère, contre les maux d’aujourd’hui. Trois chansons  signées pour les textes de Bernard Joyet, Jean-Michel Piton  et Joseph Moalic viennent compléter le CD et confirmer l’adhésion à une certaine catégorie de chanson, celle de l’intelligence, de la poésie et de l’engagement.

M. P.







La chapelle a accueilli récemment l’Ensemble Hera, groupe féminin comportant deux sopranos, une percussionniste, une violoniste, une guitariste, et bien plus rare, une harpiste. Le magnifique instrument a trôné pendant quelques heures sur l’estrade. C’est à présent un autre magnifique instrument, un piano à queue, qui va y siéger pendant quelques mois et qui pourra servir aux différents musiciens qui s’y produiront.

M. P.


LES JARDINS DE OUALATA                            Création de La compagnie del Estaudèl

Trois femmes dans un salon oriental, le luxe y est discret, le calme pas toujours présent, mais la volupté subtile anime les voix , les gestes et les mouvements. Les rêves et les fantasmes tournent autour d’un idéal perdu, celui d’un Orient des mille et une nuits redécouvert par les musiciens, les peintres et les écrivains de la fin du XIXème siècle. Les trois femmes sont jouées par Viviane Bourquin au chant - chants traditionnels séfarades, libanais, syriens - Delphine Pugliese au piano, qui interprète des mélodies de M. Jaubert, M. Ravel, J. Cras, M. Delage et des improvisations, Mireille Frassin à la lecture des poèmes du Jardin des Caresses, recueil de textes érotiques du Xème siècle. Du divan au guéridon sur lequel reposent verres et carafe de vin, du piano au devant de la scène, elles évoluent, espiègles et complices, échangeant leurs désirs, leurs illusions, leur imaginaire voluptueux. Sur la mise en scène de  Patrick Vendrin, les trois interprètes évoquent un Orient poétique et langoureux, comme pour railler cet Orient contemporain où règnent violence et misère.

M. P.

Samedi 14 mai 2016 à 21h

Tarif plein : 12 € - adhérent "Les amis de la Chapelle" : 10 € - réduit : 8 €

réservations par sms : 06 19 72 74 86

Rythmé par la sensualité des chansons  populaires et des poésies, ce spectacle emprunte le chemin des voyageurs du début du XXème siècle ... 

 Des rivages de la Méditerranée aux côtes Malgaches, des mélopées libanaises aux mélodies des  compositeurs français fascinés par les tonalités 

orientales, les chants et les lectures  ponctuent comme des escales cette errance rêveuse et charnelle.

 

Lectures du "Jardin des caresses", poésies arabes du Xème siècle ;
Mélodies de M. Jaubert, M. Ravel, J. Cras, M. Delage ;
Chants traditionnels séfarades,

 libanais, syriens ; 

 Improvisations au piano

 

 

 


Oualata, cité caravanière située en Mauritanie, réputée pour son commerce et pour l'intensité de ses échanges culturels, est une des villes les plus anciennes du continent africain. C’est dans cette ville aujourd’hui déshéritée, perdue dans le désert, que Patrick Vendrin a imaginé la mise en scène de ce spectacle avec Viviane Bourquin au chantDelphine Pugliese  au piano, Mireille Frassin à la lecture. Loin des violences qu'elle subit aujourd'hui, ce spectacle offre une représentation pleine d’amour et de sensualité, de ses jardins où les sentiments sont aussi extravagants que l’architecture qui les abritent.

 

"LA DANSEUSE NUE

… Elle avait dansé quelques-unes des danses de sa tribu : la danse du Soleil, qui était une danse vertigineuse, la danse de la Lune, 

qui était une danse mesurée, et la danse de la Mort, qui était une danse immobile. Mais elle n’avait pas dansé la danse de l’Amour

 

Le soleil avec son cortège de joies, la Lune avec son cortège de mélancolie, et la Mort, avec son cortège de douleurs, avaient dansé 

devant nous. L’Amour attendait que nous eussions jonché de roses le tapis de sa célébrante.    …"

Le Jardin des Caresses


Encore une fois la magie du lieu a opéré et c’est un concert d’une exceptionnelle qualité que nous offert l’ensemble HERA. Sur la scène, six interprètes nous ont fait partager leur passion pour cette musique reflétant le "duende" cher à Manuel de Falla et à Federico Garcia Lorca. Chacune particulièrement experte en sa matière, à en juger par sa formation, diplômes, prix et distinctions diverses ; chacune extrêmement efficace dans ses interventions, sans aucune volonté ostentatoire mais au contraire très respectueuse de l’équilibre et de l’harmonie des sons et des voix. De cet ensemble qui révèle une entente parfaite et une subtile complicité, nous retiendrons le charme qui s’en dégage. Le charme dans son premier sens d’élégance, de ravissement et de talent pour les interprètes. Et le charme aussi dans le sens de magie ou même d’envoutement qui émane de cette musique populaire et savante. Le mystère du «duende» n’a toujours pas été percé mais nous avons pu largement en savourer la poésie et la profondeur. 
Nous souhaitons à Valéria, Brigitte, Rachel, Cordélia, Aliénor et Marilyn de pouvoir continuer cette aventure initiée dans la chapelle des pénitents de Cournonterral et de rencontrer tout le succès largement mérité sur des scènes plus importantes et mieux adaptées à leurs généreux talents.
Nous les remercions pour avoir dédié ce concert à Christophe qui en aurait probablement apprécié les rythmes et les sons.

M. P.

Vendredi 15 avril 2016 à 21h                                 canciones populares espanolas                                  par l'ensemble hera

Réservation à la page "contact" ou au 06 22 12 00 49



Entrée : 12 euros, tarif réduit : 8 euros, gratuit pour les moins de 12 ans


«Ainsi donc, le duende est pouvoir et non oeuvre, combat et non pensée. J’ai entendu dire à un vieux maître guitariste : le duende n’est pas dans la gorge, le duende vous monte en dedans depuis la pointe des pieds. Autrement dit, ce n’est pas une question de faculté, mais de véritable style vivant ; c’est-à-dire de sang ; c’est-à-dire de création antique, de création en acte. Ce pouvoir mystérieux que tous ressentent et que nul philosophe ne peut expliquer, est en somme l’esprit de la terre...» Ainsi  s’exprimait Federico Garcia Lorca dans Théorie et jeu du duende. Et il ajouta ; «Manuel Torrés, l’homme qui, à ma connaissance a  le plus de culture dans le sang, après avoir entendu Manuel de Falla lui-même jouer son Nocturne de Generalife, eut ce mot splendide : tout ce qui a des sons noirs a du duende. Et il n’est pas plus grande vérité. Ces sons noirs sont le mystère, les racines qui s’enfoncent dans le limon que nous connaissons tous, que nous ignorons tous, mais d’où nous parvient ce qui la substance de l’art...»
Ces sons noirs, ce mystère et cette passion seront portés par un ensemble féminin-pluriel,  L'ensemble Hera :
Valeria Florencio Soprano
 Brigitte Peyré Soprano
 Cordelia Palm Violoniste
 Alienor Girard-Guigas Harpiste
 Marilyn Montalbano Guitariste
 Rachel Faucon Percussionniste
Elles sauront porter ce souffle «obscur et frémissant»  venu  des profondeurs de l’Andalousie et procurer au public cette «sensation de fraîcheur tout à fait inédite», dont parle Lorca à propos du duende qu’il dit encore tenir du miracle et susciter un enthousiasme quasi religieux. Ce récital aura alors toute sa place légitime au sein de la chapelle.

M. P.


GERARD YUNG CHANSONS VOYAGES                                          Samedi 9 avril à 21h

En ces temps agités, violents et tumultueux, c’est une pause que nous ont offert Gérard Yung et ses musiciens, Alain Hantchouet Rageot à la basse acoustique et Eric Gband aux claviers. Cet intermède aux parfums poétiques nous a amenés délicatement dans différentes contrées où règnent la paix, l’amour, l’humour, où si ce n’est pas tout à fait le bonheur, ça y ressemble tout de même un peu. De ses voyages, Gérard Yung a ramené bien sûr des paysages, des saveurs, des senteurs, mais surtout des visages, des regards, des personnages sur lesquels il a posé, avec humilité, empathie et curiosité. Portée par sa voix chaude et puissante sa poésie évoque aussi avec tendresse son père, sa vie, ses rêves. C’est avec un plaisir évident que le public de la chapelle s’est laissé embarquer par ce troubadour serein et généreux dans ces pérégrinations enchanteresses et fructueuses.
M. P.